Coaching Diary:
Maintenant, je sais faire la roue!
Source photos Weheartit
En bas!
J’ai du mal à écrire. Je suis tout en bas de mon cycle d’écriture, un moment, qui peut durer hélas, où je suis dans l’énergie la plus basse pour épouser le mouvement vers l’intérieur que suppose l’écriture.
En haut!
En revanche, mon énergie de contact vers l’extérieur est tout en haut de son cycle ! Je me sens bien, je me plais dans la glace, mes yeux brillent. J’ai de l’appétit pour toutes les occasions qui se présentent de rencontrer de nouveaux visages et de nouveaux domaines. C’est très agréable, je me sens la reine du monde, tout me réussit et ma devise, en face de tous les défis est : ils vont m’a-do-rer !
Au milieu!
Cette énergie va monter, monter, comme le soleil dans sa course, va s’épanouir dans le plein midi d’une ou plusieurs journées splendides où je rayonnerai sans aucun effort. Et puis redescendre doucement, se voiler, se refroidir progressivement. Puis disparaître. Disparaître! Oui, complètement! Ainsi le soleil disparaît-il pour de bon derrière la ligne d’horizon.
C'est l'angoisse!
Pendant une grande partie de ma vie, ça m'angoissait! J’avais peur que cette énergie ne revienne jamais. De même, les premiers hommes avaient-ils peur chaque soir que le soleil ne reparaisse jamais de la mer qui l’engloutit la nuit. Ça a donné naissance à des mythes solaires dont nos cultures gardent de nombreuses traces. Et notre psyché aussi : nous sommes aussi angoissés devant une baisse d’énergie, que les Indiens Puéblos face au coucher du soleil ! Voilà un exemple de la façon dont un archétype vit et se manifeste dans l’inconscient collectif dont nous portons chacun une parcelle ! Car chacun vit une angoisse devant ce qui finit ou disparaît. Comme il faut de la maturité au petit enfant pour comprendre que sa maman, qui disparaît le matin en le laissant à la crèche, n'est pas perdue pour toujours, il faut beaucoup mûrir pour comprendre que tout est cycle, que reviennent la joie, l'amour, l'énergie, la créativité, l'envie qu'on a cru disparus aux moments de dépression.
Non, c'est le cycle!
Ainsi, c’est peu à peu que j’ai compris que cette énergie de création en moi, comme tout ce qui est vivant, est cyclique et renaîtra. Il n’y a rien à faire, seulement à accepter le cycle, à le porter, qu’il monte ou descende. Il est un tout, car que serait le jour sans la nuit ? Le CYCLE, l'aspect cyclique de l'énergie est un des aspects principaux du féminin. Il ne concerne évidemment pas que les femmes. Les hommes ont beaucoup à en apprendre. Quand l’énergie extérieure redescendra, le rayonnement se fera à nouveau progressivement vers l’intérieur de mon être et l’éclairera. Alors, il sera temps d’écrire, de sentir, d’être en contact avec mes profondeurs, de m’introvertir, d’être casanière et sauvage. Et tout sera dans l’ordre aussi.
Je serai seulement à un autre endroit de la roue. Maintenant, je sais faire!
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