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08/02/2011

Commentaires

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Boulay Gilles

un "gage" que je connais bien... et ne surtout pas oublier cet équilibre de l'un et de l'autre, de l'intérieur et de l'extérieur, du féminin et du masculin... car parfois, aussi, le balancier par soucis de rééquilibrer, peut se laisser tenter de faire pencher les choses en excès de son côté... ce que j'ai rencontré souvent dans le domaine de ce que l'on appelle le "développement personnel" ou le "spirituel"... (rayon de sourire

Carole

Oui, Gilles, un monde plus féminin, c'est à dire plus doux, plus respectueux de la Nature, tant extérieure qu'intérieure, car c'est la même et elle est mise à mal de la même façon par le manque d'équilibre qui caractérise notre civilisation patriarcale. Un monde plus féminin, c'est à dire cyclique où chaque partie est holomorphique et reliée.
Faire vivre et nourrir le féminin en chacun, hommes et femmes, est un gage de meilleur.

Boulay Gilles

oui, le bien être dans son job pour être "quelqu'un de bien" ! une vocation qui émerge de plus en plus au coeur de l'entreprise, un appel à plus d'humain ... "s'épanouir dans un travail stimulant et intéressant, être en accord avec la politique de son entreprise, avoir la possibilité de mettre en pratique ses propres idées, de créer, d'innover, considération portée au travail de qualité, bonne intégration dans son groupe de travail, bonne ambiance et qualité de l'équipe"... des critères de choix qui reviennent de plus en plus souvent lors de mes ateliers "coaching" de groupe sur la clarification de son projet personnel et professionnel. Des en vies, qui se croisent, s'interpellent, se révèlent avec surprise ! Ces cadres que j'accompagne le temps d'une à trois journées, viennent là à titre individuel,et de part ce moment de réflexions collective ils sont bien souvent surpris de se rendre compte qu'ils ne sont pas les seuls à avoir ces aspirations. La plupart se retrouvent "pressurisés" par la course aux résultats, dans des successions de tâches et de "responsabilités" de plus en plus coupées du sens profond de leur être, et surtout, coupé de cette humanité en commun qui les habitent. Ce sentiment d'isolement chez eux me frappe avec force, la force des divisions, des cloisonnements, du manque de lien accentués par la mise en oeuvre d'un modèle de management qui se veut transversal... mais ces hommes et ces femmes (surtout les femmes d'ailleurs) semblent vouloir faire entendre de plus en plus cette dimension de l'humain au coeur des sociétés pour lesquelles elles produisent... un mouvement s'opère, un tremblement se fait sentir, un élan se fait jour... Selon moi, il est impulsé par ce "féminin" qui vit en chacun de nous (rendu visible par ces femmes qui prennent de plus en plus leur place), et en attente de l'écho de ce "masculin" qui le rendra actif !...

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